Joli cas d'écolo-déco-logie...au final. Voyons comment c'est arrivé...Puisqu'il fallait tailler, taillons ! Nécessité de remettre de l'ordre dans un laurier rose devenu immense, limite envahissant. Il était aussi temps de tailler (enfin!) les feuilles des iris pour donner un coup de fraîcheur au jardin...
Ce qui devait être fait fut fait. Ouf, quel sport, le jardinage ! Et que ceux qui ne connaissent pas et me croient "de Marseille" (pas du tout, je suis Lorraine), prennent le sécateur avant de me jeter la première pierre !... Mission accomplie, donc. Mais que faire de tous ces déchets - certes - verts ?
Des sacs et des sacs à jeter mais, surtout si on est une Dédée, on peut bien faire un peu de récup en passant, n'est-il pas ? Ni une ni deux ! Aussitôt dit, aussitôt fait. Comme j'aime les fleurs (quelques branches des lauriers étaient encore bien fleuries), j'ai mis quelques rameaux de côté... Et les feuilles d'iris, bien graphiques, m'ont déjà inspirée de jolis bouquets par le passé : j'en ai donc mis une brassée dans ma hotte, pour l'après "effort".
Bis repetita, je joue à la fleuriste, lors de la 3ème mi-temps (temps du "réconfort") avec, cette fois-ci, comme un esprit de faussaire : mon bouquet composé sur un esprit graphique, semble copier (à l'insu de mon plein gré) un petit tableau qui était justement là... Joli,joli, vous ne trouvez pas, cet effet reflet du bouquet au tableau , et vice versa? Moi j'aime !
Quelques jours de poésie sous les yeux, c'est faire reculer la destruction d'autant ! Rassurez-vous, la ville ramassera lundi matin les 5 gros sacs verts déposés, pour en faire du compost...En tous cas, cette récup jardinière (bien que temporaire), me ravit : c'est toujours ça (de beau) de pris, comme on dit !
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