mercredi 6 avril 2011

3 DÉDÉES ORPHELINES : DÉDÉ NOUS A QUITTE




Vaincu par le crabe un dimanche matin...
Il sera toujours absent sur notre rendez-vous du marché, le samedi et le mercredi.. et il va infiniment nous manquer, notre Dédé, celui grâce à qui nous nous sommes rencontrées, toutes les 3, la Blonde, la Rousse, puis la Chataigne, sur son stand de fripes, et qui a fait de nous des "Dédées".
Tendre, parfois bourru, adorable, généreux, gentil... que dire de plus ? Adepte des jeux de mots, du bon vin (avec mention spéciale pour le pommeau et le Meursault), aimant peindre les bateaux pour le plaisir, simple, taquin, ami des animaux, bricoleur, bavard à ses heures (pas autant que nous et surtout pas lorsque nous nous y mettions à 3 !), taiseux à d'autres, ennemi des cons, des emmerdeurs et des emmerdeuses, serviable, affectueux, aimant la vie, les gens...
Il était pour chacune de nous pas seulement un commerçant que nous allions toujours voir avec plaisir (pour la rencontre autant que pour la pêche à la fripe fabuleuse), mais aussi tantôt un oncle, un cousin, un père, un frère, un voisin, un confident, IL ETAIT NOTRE AMI, TOUT SIMPLEMENT...

Il se moquait gentillement de notre goût pour les vieilleries et les vintageries, mais au fond, sans trop le dire, on sait qu'il était fier que notre projet, que la concrétisation de notre envie de partager nos créations et nos trouvailles, soit directement inspirée de son nom. Une marque d'attachement. Une façon, en revendiquant la récup, de valoriser son métier, la fripe, pour la transformer en inspiration, essence de la mode. Notre mode, unique, mélangée, colorée, en un mot : "Dédesque" !

Nous allons essayer de poursuivre notre petit chemin de Dédées, ce blog, nos récups et créations diverses, en sa mémoire, en essayant d'être à la hauteur du nom qu'on lui a emprunté...

2 commentaires:

  1. Il est triste et émouvant cet article...C'est un beu portrait que vous faites de Monsieur...

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  2. Un bel hommage pour un homme au visage fort sympathique et qui sans même le connaître nous donne l'impression poignante qu'on aurais adoré le rencontrer...

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